"Il y a beaucoup plus de gens émotifs que de vraiment sensibles. La sensibilité rayonne vers les choses, vers les autres. L'émotif égoïste est agité d'un mouvement comparable à celui qui secoue le pot-au-feu dans la marmite. Il mijote dans ses propres limites. Et cela ne va jamais bien loin quand on ne peut sortir au-delà de sa dure peau. " Pierre Reverdy in "En vrac"
Beaucoup de recherche, ou un regard totalement original…
C’était dans la caverne d’Ali Baba ?
… un excellent week-end!
« …
Quand il jette en dansant son bruit vif et moqueur,
Ce monde rayonnant de métal et de pierre
Me ravit en extase, et j’aime à la fureur
Les choses où le son se mêle à la lumière.
… » Charles Baudelaire, Les Bijoux
Merci pour ce petit bijou, je te souhaite un excellent
Evidemment, les « bijoux » de Baudelaire se sont imposés cette nuit-là.
Je t’offre le lavoir pour laver ces draps tendus dans la nuit 🙂
Il faut donc se mettre à genoux… Ciel, je veux bien l’eau et la pierre, mais
me mettre à genoux, je ne peux 🙂
indispensable lumière
celle qui transforme un vêtement en une scène magique
qui donne les couleurs transparentes
on voit plus loin
merci d’être dans mes mots
la plus faible lueur, vacillante soit-elle, illumine.
« Les mues de la nuit »
L’émue de la nuit ?
Qui se réveille au matin, muse 🙂
Qui se réveille au matin, au son de la corne, m’use
Suis nulle dans les jeux de mots et les noeuds des maux.
(leurs tressaillements évaporés)
Imprimés entre deux feuillets.
Quelle jolie photo Frédérique… de beaux bijoux photographiés au travers d’une toile! C’est magique et féerique.
Se « faire une toile », la magie du cinéma 🙂
Voici dans les rochers l’accès du corridor,
Il descend, dans la nuit, au cœur de la planète.
Le bruit du monde ici se dissout et s’endort.
À son seuil le soleil et la lune s’arrêtent.
Eurydice est passée par là, voici son pied
Dans la terre marqué mais la piste se brise
La phrase s’interrompt, le serment est délié,
Le cavalier se cabre et se fixe à la frise.
Ces autres pas qui vont ailleurs sont ceux d’Orphée,
L’éclipse est terminée et le ciel resplendit
En nous rendant notre ombre et sa maison hantée
Loin, derrière un fourré d’épines et de roses
La ménade s’endort dans le bois interdit.
Un nuage est au ciel comme une fleur éclose.
Robert Desnos
Merci pour ce « cadeau ».
Magnifique!
C’est comme une première fois de la rencontre, c’est à la seconde image que l’on reconnait, que l’on identifie.
Frédérique? Oui, c’est bien vous! Le voile comme les ombres de la caverne de Platon.
Il faut bien un peu de lumière pour mettre au jour les ombres 🙂